Laurent : “Cela faisait longtemps que je pensais à l’opération”
Laurent : Il savoure sa nouvelle vie.
Si corriger une myopie avec des lunettes n’est qu’une simple formalité au départ, elle devient vite une contrainte et se transforme en vraie sinécure ! La preuve avec l’expérience de Laurent, simple… en apparence.
Porter des lunettes à 8 ans, ce n’est pas le bout du monde. Sauf qu’on sait quand l’aventure commence mais pas quand elle finit. “ Tout jeune, je ne m’en suis pas rendu compte et je ne me suis pas posé de questions. On m’affublait parfois du surnom de “Schtroumpf à lunettes” mais sinon tout allait bien. Ce n’est que bien plus tard que je me suis interrogé sur mon look”, explique Laurent, aujourd’hui 28 ans. Plus sa vue continuait de baisser, plus ses verres devenaient de plus en plus épais. A 18 ans, changement, il voulut mettre des lentilles. “Je devais changer régulièrement mes lunettes en les adaptant à ma vue. Mais les lunettes les moins chères étaient vieillottes donc, je suis passé aux lentilles. Il fallait suivre financièrement”, poursuit le jeune homme.
Changement de vie ?
En dix ans tout de même, le jeune Laurent change 4 fois de paires de lunettes. Il eut des problèmes avec tous les sports qu’il pratiquait. En combat de judo, il n’y voyait rien et devait se débrouiller pour voir les tables de marques et le chrono. En course à pied, avec ses lunettes, la buée s’accumulait sur les verres. En natation, “je ne voyais rien ni personne et il n’y avait pas de solution, je ne pouvais rien mettre “. Puis les lentilles finirent par “changer ma vie”. Mais avec cette nouveauté, d’autres contraintes se profilent à l’horizon : nettoyants à respecter et à acheter, boîtes de rangement,… Un jour au judo, on lui mit le doigt dans l’oeil : il mit ses lentilles jetables à la poubelle et termina le combat sans correction. Grande déception !
Opéré en dix minutes
“ Cela faisait longtemps que je pensais à l’opération. C’est ma mutuelle cadre qui m’a décidé car les remboursements étaient intéressants”, raconte-t-il. Et comme Laurent changea de travail, il en profita pour passer le cap dans la foulée. A l’accueil du centre, on lui donna tous les renseignements : “j’ai eu une bonne orientation dès le départ. Une motivation supplémentaire pour prendre rendezvous pour la semaine d’après”. Et la semaine qui suivit cette rencontre, il était opéré ! “J’ai commencé à me poser des questions une fois sur la table d’opération. J’étais impressionné et tendu. Dix minutes après, je pouvais lire l’heure” ! Le soir même, il mit des lunettes noires selon les consignes et garda les yeux fermés. Le lendemain, surprise ! Il constata qu’il voyait bien. Très bien : “ j’avais 12/10 à ma visite de contrôle”. Même si Laurent admet qu’il a ressenti un petit picotement et qu’il a légèrement pleuré, aujourd’hui, il savoure sa nouvelle vie.
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